Le mystérieux phénomène du « September Effect » : Quand la rentrée influence les langues

2023-09-06
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Septembre. Pour beaucoup, ce mois évoque le début de l’automne, la chute des feuilles et le retour à l’école. Mais avez-vous déjà entendu parler du « September Effect » ? Non, ce n’est pas une nouvelle série Netflix, mais un phénomène fascinant observé dans le monde de l’apprentissage des langues. Plongeons dans ce mystère.

Le « September Effect » : Qu’est-ce que c’est ?
Des études, notamment publiées dans le Journal of Cognitive Neuroscience, ont montré que notre capacité à apprendre une nouvelle langue connaît un pic durant le mois de septembre. Les chercheurs suggèrent que cela pourrait être lié à une combinaison de facteurs : une pause estivale qui a régénéré notre cerveau, la fraîcheur automnale qui stimule nos neurones, ou peut-être l’effet psychologique de la rentrée, synonyme de nouveauté et d’apprentissage.

Quel impact pour les professionnels du Québec ?
Dans une province aussi multilingue que le Québec, ce phénomène est particulièrement intéressant. Les professionnels, constamment à la recherche d’amélioration, pourraient tirer avantage de ce « September Effect ». Imaginons un instant que, chaque septembre, nous soyons naturellement plus enclins à apprendre et à nous adapter à de nouvelles langues. Le potentiel pour le développement personnel et professionnel est immense.

Notre école de langues et le « September Effect » :
Sans tomber dans l’autopromotion, notre école de langues a constaté, au fil des ans, une hausse des inscriptions et un engagement accru des étudiants en septembre. Bien que nous n’ayons pas de laboratoire pour étudier ce phénomène en profondeur, nous célébrons cette période de renouveau en offrant un environnement propice à l’apprentissage, quel que soit le niveau ou la langue souhaitée.

La rentrée n’est pas seulement le moment de retrouver les bancs d’école ou de replonger dans le travail. Elle pourrait être le moment idéal pour embrasser de nouvelles compétences, surtout linguistiques. Et si, en plus de la trousse et du cahier neufs, septembre était également le mois où notre cerveau était le plus prêt à accueillir une nouvelle langue ?


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